Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Economie rurale
3 mai 2020

Femmes rurales et sécurité alimentaire

L’image de la femme rurale, mamelle nourricière de la famille

femme rurale - Journée femme rurale-7ce8006a

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’image de la femme rurale productrice et nourricière de la famille est au centre de toutes les politiques de sécurité alimentaire.

Les femmes rurales produisent entre 60% et 80% des denrées alimentaires dans la plupart des pays en développement. Au plan mondial, les statistiques indiquent qu’elles sont responsables de la moitié de la production alimentaire mondiale. Ce rôle pourtant évident en Afrique et dans les pays en développement est mal connu dans les pays industrialisés où prédominent la production industrielle. Les études de la FAO confirment que, s'il est vrai que les femmes sont à la base de la petite agriculture. Car c’est elles qui gèrent toutes les petites exploitations familiales et de plus, elles contribuent à diverses opérations dans la cacaoyère, ou la caféière… mais dans la plupart des cas, elles ne sont pas propriétaires des terres qu'elles cultivent.

La plupart des projets d’appui à la sécurité alimentaire les accompagnent avec des subventions  en intrants, des crédits de mise en place et des services qui renforcent la productivité. La sécurité alimentaire a été définie par la FAO non seulement « sous l'angle de l'accès aux aliments et de leur disponibilité, mais aussi sous celui de la répartition des ressources pour produire des aliments, et du pouvoir d'achat nécessaire pour les acheter là où ils ne sont pas produits ».

De ce point de vue, on peut dire que la femme rurale camerounaise apporte sa pleine et totale contribution à la stratégie de la sécurité alimentaire de son pays. Mais en retour, elle a besoin d’un soutien plus appuyé. ses attentes nse resume en un seul point: la disponibilité financière, la subvention et non pas le crédit. Les autres facteurs sont techniques et peuvent se règler: Il y a la productivité des sols ce qui implique l’utilisation des semences de qualité, des engrais adaptés...Sur le terrain, ces insuffisances produisent des rendements faibles qui suffisent à peine à nourrir la famille. il faut multiplier par deux le niveau d’accompagnement actuel.

  Les ministères de la promotion de la femme et de la famille (MINPROFF) et le ministère de l’agriculture et du développement rural (MINADER) ont initié des projets et des programmes qui mettent les femmes au centre de leurs actions dans la production du riz, du bananier plantain, des céréales etc… la participation des femmes à l'agriculture et à la sécurité alimentaire est désormais acquise cependant, il reste encore beaucoup à faire.

 Florence Esther / reporter

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Economie rurale
Publicité
Archives
Publicité